• L'autruche & le paon.

    L'autruche & le paon. from Maxime Xuereb on Vimeo.

     

    Quelqu'un m'a demandé quelle était ma démarche, je la mets donc dans les commentaires !

     
    « Samedi : L'autruche et le paon.Bientôt, un nouveau film expérimental ! »

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    Dimanche 29 Juin 2014 à 01:17


    3 parties donc, entrecoupées par des bruits de vinyles scratchés dérangeants, se finissant par 3 oies sortant ensemble du plan de la caméra.

    1ère partie, l'autruche. Elle est ridicule, tout comme l'audio, qui se veut sensationnel, comme un scoop, alors que l'on parle ici d'enfants brûlés vif. C'est horrible, et l'autruche est là, ajoutant encore au ridicule de la scène. Manipulation des faits, donc, par le prisme de l'audio d'abord, qui prend la chose presque à la légère (c'en est choquant), et ensuite par celui de l'image, avec cette autruche qui ne bouge pas beaucoup, et a l'air totalement désintéressée.

    Ensuite,aération de la narration, pour souligner l'importance de la scène et pas enchaîner direct avec un autre enregistrement. Durant les 2 aérations, je mets au point les zones de netteté ainsi que la luminosité (pour la 2e aération), j'ai voulu alors mettre en avant que l'image est toujours manipulée par la personne derrière la caméra.

    Puis c'est au tour du paon et du massacre au Rwanda, j'ai mis cet extrait du Rwanda parce que c'est un génocide que l'on a tendance à oublier (je veux dire que à part son nom, peu de gens de mon âge pourraient dire de quoi il en retourne), comme de nombreuses autres atrocités. Le paon fait un tour, il revient à son point de départ, en essayant au cours de route de s'envoler. Peine perdue évidemment, tout comme le fait que les humains ne peuvent s'empêcher de faire la guerre, de se séparer en peuples, races, forcément inférieures lorsqu'il ne s'agit pas de la nôtre.

    La 2e aération met en avant un panneau Attention Danger, presque humoristique quand on voit la tranquillité des singes enfermés dans cette cage.

    Enfin, dernière partie, personnellement ma préférée, où là c'est assez clair, le rapprochement entre Guantanamo et les animaux. Je commence par cette cigogne dont on ne voit même pas le corps complet, coupé par un barreau, avec la couleur orange comme celle des prisonniers de la-dite prison. Les animaux s'enchaînent alors, et on dirait que ce sont eux qui parlent à la place des humains. Petite remarque d'ailleurs : on traite les animaux comme on traiterait un homme accusé des plus grands méfaits (sans preuve valable, "évidemment").

    Finalement, les oies sortent du cadre, ras-le-bol général de la part des animaux.

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